1. La justice restaurative, c’est quoi ?

La justice restaurative vient en complément de la justice pénale. C’est un processus dans lequel « la victime et le délinquant participent ensemble à la résolution des problèmes, généralement à l’aide d’un facilitateur ». En somme, cette justice permet de trouver une solution par le dialogue entre victime et responsable présumé, sans pour autant se substituer à une audience. Cette justice restaurative est mise en œuvre par un tiers indépendant et formé à cet effet. Cet « espace de dialogue » est confidentiel et sécurisé. Chacun peut ainsi évoquer son vécu, ses ressentis, les répercussions qu’il a connues après cette infraction… Cette justice est possible autant pour les mineurs que les majeurs. Le 26 septembre dernier, une convention a été signée afin entre le tribunal judiciaire de Valenciennes et différents partenaires, dont La Porte du Hainaut.

2. Quels en sont les avantages ?                                        

Le but de la justice restaurative est d’échanger entre les différentes parties sur les répercussions de l’acte, de mieux comprendre l’autre. Les bénéfices, eux, sont multiples. Les victimes peuvent exprimer leurs besoins, leurs attentes… et s’assurer que l’auteur de l’infraction comprenne son acte. Quant à l’auteur du délit, il peut s’expliquer, assumer et participer à la détermination de ce qui peut être fait pour réparer les torts causés.

3. Quelles garanties ?

La justice restaurative concerne tout type d’infraction et peut être mise en place à tous les stades de la procédure et est gratuite. Elle garantie la confidentialité des échanges et permet à l’une des parties de quitter la démarche, qu’importe le moment. Chacun est accompagné durant l’entièreté des rencontres et, en cas de besoin, il est possible d’être soutenu par des psychologues tout au long de la mesure.